CUMA du gard et de l'hérault
GIEE 'Vignes vertes en Méditerranée', projet 'Agri-predict', mais aussi label 'Performance Pulvé', autant d'initiatives en faveur de la prise en compte des enjeux environnementaux portées par les Cuma. Un modèle économique à faire connaître aux jeunes en priorité.
Côté risques, "le projet 'Agri-predict' de prévention des aléas climatiques a bien fonctionné, avec 32 000 SMS envoyés", précise Guilhem Vigroux, secrétaire général de la Chambre d'agriculture de l'Hérault, aux côtés de Raymond LLorens, président de la Fédération des Cuma 30-34.
© Crédit photo : Valérie Handweiller
Ciel gris et bas, la saison tire sur sa fin. Près de 200 coopérateurs et partenaires des Cuma du Gard et de l'Hérault sont réunis ce 8 novembre à Péret (34), pour l'assemblée générale de la Fédération départementale Gard-Hérault (FD Cuma 30-34). Commune résolument viticole, le village compte 1 100 habitants et deux Cuma.
"Entre les fusions, les cessations et les nouvelles entités, les chiffres restent stables autour de 180 Cuma adhérentes à la fédération", confirme son président, Raymond LLorens. Une année 2021 bien chargée pour la structure, entre l'acquisition de 64 nouveaux matériels en 2021 (permis grâce à 824 000 € de subventions), et autre journées de conseils et d'informations : conduite (nouveau DUER) et éco-conduite, guide des prix de revient 2021, essais de matériels, démonstrations semis et arboriculture, évènementiel avec la journée innovation, la participation au Sitevi 2021 et le stand à Dionysud, la semaine prochaine à Béziers. Raymond LLorens est ravi de souligner la convivialité et l'engagement des participants malgré les incertitudes. Journées installation, forum des métiers, apprentissage : des animations et des formations à destination notamment des plus jeunes sont une priorité, "car les jeunes construisent l'agriculture de demain. C'est important de leur faire connaître ce modèle d'entraide".
Entre réchauffement climatique et tensions sur les marchés du fait de la situation mondiale, l'agriculture prend le devant de la scène. Dans ce contexte, Yvon Pellet - maire de Saint-Geniès-des-Mourgues et vice-président du Conseil départemental 34, délégué à l'économie agricole et à l'aménagement rural - engage la profession à communiquer positivement sur son travail et sur les efforts que le monde agricole a fait depuis des années dans le domaine agro-environnemental. "Il faut expliquer que vous voulez vivre du produit de votre travail. Vous n'êtes pas là pour polluer l'avenir de vos enfants !"
La question de l'irrigation est un sujet majeur sur lequel travaillent de concert le Département et la Chambre d'agriculture. Il ne s'agit pas ici de créer ces "méga-bassines" tant décriées, mais de récupérer les surplus des pluies hivernales et de les stocker, en complément d'une irrigation modérée et raisonnée, combinée à l'utilisation de cépages résistants à la sécheresse et à des pratiques culturales adaptées. La création du Groupement d'intérêt économique et environnemental (GIEE) 'Vignes vertes en Méditerranée' en est un bon exemple. Il permet d'organiser des expérimentations d'enherbement de l'inter-rang, de comparer et de préconiser des nouvelles conduites. Côté risques, "le projet 'Agri-predict' de prévention des aléas climatiques a bien fonctionné, avec 32 000 SMS envoyés", précise Guilhem Vigroux, secrétaire général de la Chambre d'agriculture de l'Hérault. "Prévoir les coups de froid ou de chaud est possible, mais étendre à la pluviométrie sera difficile. Les épisodes cévenols sont tellement localisés !"
En cette fin 2022, "notre préoccupation majeure est la nouvelle Pac 2023-2027", rappelle Raymond Llorens. Une programmation préparée en partenariat avec la Région. Les aides sont conditionnées à des indicateurs en lien avec les pratiques agro-environnementales. "L'agriculture de groupe doit être le moteur de cette nouvelle Pac." Un modèle économique collectif dans lequel il est important de pouvoir compter les nouvelles générations. "Les Cuma doivent être une porte d'entrée pour les nouveaux installés, et nous avons toute notre place dans les stages 21 heures", rappelle-t-il.
POUR ÊTRE précis-
La France compte plus de 11 000 Cuma sur l'ensemble du territoire. Le réseau est organisé autour d'une fédération nationale, de huit fédérations régionales et de 65 fédérations de proximité (interdépartementales ou interdépartementales) qui accompagnent les Cuma dans leur quotidien. Le réseau national regroupe 480 salariés pour moins de 200 000 agriculteurs adhérents.
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